mercredi 21 mai 2008

Compter les Poulpes Pourpres


Lundi soir, ne m'endormant pas malgré un retour au travail éprouvant, je pensais à la couleur pourpre (vraiment, il doit y avoir un problème quelque part avec mes synapses...) Je trouvais que le mot pourpre ressemblait beaucoup au mot poulpe. Un poulpe pourpre. Un peu comme la Tentacule Pourpre dans le célèbre jeu d'ordi "Day of the Tentacle", communément appelé DOT par les habitués. (Ahhh, DOT, Doom, Sim City, les jeux d'ordinateur ne sont plus les mêmes qu'il y a une quinzaine d'années, fort malheureusement. Fin de cet intermède nostalgique.) Poulpe Pourpre. De le dire continuellement, ça ressemble à l'exercice de diction "Piano-Panier". Poulpe Pourpre, Poulpe Pourpre, Poulpe Pourpre. Juste de l'écrire est un exercice dactylographique pour mes petits doigts de naine. Comme je ne m'endormais guère, je me suis dit que de compter les poulpes pourpres serait une manière de trouver le sommeil aussi valable que de compter les moutons. Un poulpe pourpre, deux poulpes pourpres, trois poulpes pourpres... Beaucoup plus efficace que les moutons, franchement. En prononçant ces deux mots magiques, la langue fait un exercice considérable et se détend. Et il va sans dire qu'on dort bien mieux la langue détendue (commentaires douteux s'abstenir.) En comptant les poulpes pourpres, j'ai fini par m'endormir. À moins que ce soit dû aux nombreuses neurones qui se sont sauvées pour ne pas avoir à endurer mes inepties. Hypothèse valable.

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