C'est une histoire qui débute comme elle a commencé. C'est une histoire sans fin qui se termine.
J'ai les cheveux bouffis et le coeur cerné jusqu'aux côtes flottantes.
Je respire encore.
Au moins, l'espace d'un instant, je me suis sentie vivante.
Imagination débordante, tordue. Besoin viscéral d'enlever un soulier trop étroit afin de laisser respirer le Pied Gauche et de sortir les p'tites roches en dessous du Pied Droit. Inepties, impertinences. Une p'tite folie du P'tit Pied gauche, le P'tit Pied droit bien au sol. L'équilibre déséquilibrant. L'insensée sensée. Et toutes les autres contradictions possibles. N'importe quoi. Surtout Rien. Embarquez-vous quand même dans mes souliers ? C'est spacieux du 5 et demi.
3 Coups de pied:
Quelqu'un vient à ton chevet.
Il te prends par la main, voyant ton triste état physique se met au travail afin de redonner vie à ton visage.
Tes cheveux sont bien peignés. Ton visage resplendit d'une nouvelle couleur rosée.
Tu respires encore.
Une main dans la tienne, les jours passent. Tu respires de toi-même maintenant.
Et finalement tu ouvres les yeux pour voir qui t'as accompagné tout ce temps. Qui t'as fait respirer de nouveau cet air si pur et bon.
Tu vis de nouveau.
Un défibrillateur, quelqu'un?
DE jolies mots pour un triste état, j'aime.
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