mercredi 21 novembre 2007

Comment manger un Whippet

Je sais pas à quel point la dégustation d'un Whippet peut en révéler beaucoup sur quelqu'un, mais ça vaut la peine de vérifier. Pour ma part, je déshabille un peu la couverture de chocolat du dessus, mais pas au complet. Par la suite, c'est le carnage; j'engouffre. Est-ce que ça signifie que lors d'ébats amoureux je bâcles les préliminaires pour me diriger vers l'acte ultime ? Bonne question. J'imagine que c'est toujours mieux que celui qui engouffre le Whippet d'un seul coup. C'est une théorie à vérifier, il me faut un échantillon plus représentatif.


Et vous, comment mangez-vous votre Whippet ?

Les Cimes de la liberté intérieure

Bon, je l'avoue, j'ai volé le titre. Il y a une bonne raison pour mon plagiat; je voulais introduire un texte très intelligent qu'il m'a fait fortement réfléchir ces derniers jours. C'est peut-être pour cette raison que j'observe la liberté individuelle avec plus de rigueur. Alors, voilà le lien, ça fait vraiment du bien, surtout si vous êtes comme moi au début de votre vie "d'adulte" ou que vous avez seulement besoin d'un coup de pied au *** !

Les Cimes de la liberté intérieure, de Josée Blanchette :
http://www.ledevoir.com/2007/10/12/160235.html

Ça vient du Journal Le Devoir, donc j'imagine que ça me rend définitivement plus intello encore que d'être une adepte de ce journal indépendant ;)

Singin' in the rain


Minuit passé, dans le métro. Les gens qui entrent prennent soin de se choisir un endroit isolé, c’est comme ça tard dans le métro, on a besoin d’être chacun à des kilomètres de distance pour être certain de ne croiser aucun regard et de pouvoir continuer à fixer ardemment le plancher, perdus dans nos pensées respectives, faisant le moins de mouvements possibles. Une station après mon point de départ, les portes s’ouvrent et laisse entrer un homme dans la section dont j’avais la chasse gardée. Un bourdonnement se fait aussitôt entendre, ce qui me ramène à la réalité. J’enlève mes écouteurs et j’entends l’homme tout près de moi qui poussait quelques vocalises. Et puis voilà qu’il se fait une petite opérette maison. Ma première réaction est de me demander ce qu’il a pris pour chanter ainsi, en plein métro ?! J’évalue alors sa santé mentale, mais à première vue, il ne semblait pas être perturbé à ce point. C’est alors que je converge vers une autre pensée : Peut-il être libre de toutes conventions sociales, qu'il est totalement bien avec lui-même qu’il se permet, lui, de chanter en plein métro ? Je l’ai regardé avec admiration. Je me suis demandée si un jour j’allais être aussi libre que lui, et me permettre de chantonner Joe Dassin dans le métro en pleine heure de pointe…

* En sortant du métro, je me suis surprise à siffler l’air qui parcourait mes tympans. Je me suis tue dès que j’en ai pris conscience. Décidément, la liberté ultime n’est pas pour ce soir…